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L’ AES mobilise son armée contre l’ongérence de la France et de la CEDEAO

L' AES mobilise son armée contre l'ongérence de la France et de la CEDEAO

Lomé Actu, 24 décembre 2024 – Face à une montée des menaces externes et internes, la Confédération des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, a décrété une mobilisation maximale de ses forces de défense et de sécurité. Ce déploiement vise à contrer les ingérences étrangères, notamment celles de certaines puissances occidentales comme la France, ainsi que les actions déstabilisatrices attribuées à des groupes terroristes soutenus par des acteurs externes.

Une vigilance renforcée dans l’espace confédéral

Dans un contexte marqué par l’instabilité régionale, le Collège des Chefs d’État de l’AES a décidé de transformer son espace en un théâtre d’opérations militaires unique. Cette approche intégrée permet une coordination renforcée entre les efforts nationaux et confédéraux pour préserver l’intégrité des territoires. Les zones stratégiques, telles que le Bassin du Lac Tchad et les frontières sensibles du Niger, sont particulièrement ciblées pour contrer toute tentative de déstabilisation.

Une opposition ferme aux ingérences extérieures

Les dirigeants de l’AES ont dénoncé les manœuvres impérialistes et néocoloniales, accusant notamment la France de camoufler ses intentions derrière des réorganisations militaires. Ils ont également pointé du doigt certains pays étrangers pour leur soutien financier et logistique à des groupes terroristes actifs dans la région.

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En outre, les leaders de l’AES ont exprimé leur inquiétude face aux tensions exacerbées au sein de la CEDEAO, où une minorité de dirigeants imposent leurs agendas au détriment des véritables enjeux sécuritaires de la région.

Un engagement pour l’autonomie et la stabilité

La déclaration, adoptée dans un ton résolument critique, réaffirme l’attachement des Chefs d’État de l’AES à la souveraineté et à la sécurité de leurs peuples. Ibrahim Traoré (Burkina Faso), Assimi Goïta (Mali) et Abdourahamane Tiani (Niger) ont réitéré leur vision stratégique en faveur d’une région autonome et stable, libérée des influences extérieures.

Créée le 6 juillet 2024 après le retrait des trois pays de la CEDEAO en janvier, la Confédération AES marque une rupture avec les pratiques néocoloniales et s’inscrit dans une dynamique de coopération souveraine. Cette volonté a été réaffirmée lors de la déclaration du 14 décembre 2024, rejetant catégoriquement toute tentative de prorogation de leur départ de la CEDEAO.

Dans un contexte géopolitique complexe, l’AES s’impose comme un acteur clé pour la défense de la stabilité et de la dignité en Afrique de l’Ouest. Son engagement collectif traduit une volonté inébranlable de protéger ses territoires et de construire un avenir fondé sur la paix et la résilience face aux défis sécuritaires.

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