Lomé Actu 10 février 2025 –Avec des têtes de pont comme Khalifa Ababacar Sall, Modou Fada et Anta Babacar Ngom, le nouveau mouvement dénonce une dérive autoritaire et promet de restaurer les libertés démocratiques. Retour sur une alliance qui pourrait redéfinir le paysage politique sénégalais.
Avec 71 partis et formations politiques, le FDR représente une force politique significative.
Le FDR accuse le régime de PASTEF d’avoir plongé le Sénégal dans une logique de « règlement de comptes » et de « liquidation des libertés démocratiques ». Dans une déclaration commune, les membres du front dénoncent une rupture brutale avec les traditions démocratiques du pays.
« Ce processus s’était toujours inscrit dans des règles du jeu politique élaborées de manière consensuelle par tous les acteurs », rappellent-ils. « Le pouvoir PASTEF a déréglé la justice et bafoué les principes de neutralité et d’impartialité de l’État », dénonce le FDR. Ces actions, selon la coalition, menacent les fondements mêmes de la République.
Pour Khalifa Babacar Sall, leader de Taxawu Sénégal et membre fondateur du FDR, « ce que nous avons observé depuis dix mois prouve qu’il est temps de réagir ». Il souligne que les précédentes alternances, sous Abdoulaye Wade en 2000 et Macky Sall en 2012, avaient permis une transition plus respectueuse des normes démocratiques.